Cols du Télégraphe (1 566 m) et du
Galibier (2 642 m)
🔎 Visite virtuelle du col du Télégraphe – Visite virtuelle du col du Galibier 🔍
Mieux vaut être entraîné et avoir les bons braquets pour se lancer dans cette magistrale aventure des cols du Télégraphe et du Galibier, qui requiert près de 35 km d’efforts soutenus, avec 2 088 m de dénivelé.
Du pont de Saint-Michel-de-Maurienne (715 m), on aperçoit tout là haut le fort perché du Télégraphe, au pied duquel passe le premier col à conquérir en 12 km à 7,1 %. Dès la sortie de Saint-Martin d’Arc, les arabesques se déploient dans les bois avec des pourcentages entre 7 et 8,5 %. À l’approche de la bifurcation de la station de Valmeinier, on bénéficie de 6 %, avant un final à 7 %. Une courte descente de 4,8 km plonge vers l’église baroque du bourg montagnard de Valloire (1 405 m). Il reste encore 18 km à gravir à près de 7 %, avec un profil assez irrégulier. Profitez bien du relatif répit entre Les Verneys et Bonnebuit, à l’aplomb des Aiguilles d’Arves, car la pente se relève à 8,5 %.
Le Plan Lachat (1 940 m) se négocie 4,5 %. De l’autre côté de la Valloirette, on change de paroi et d’ambiance, avec une sévère série de virages dans les rochers. Le tunnel (2 556 m) construit en 1891 et réhabilité en 2002, est uniquement réservé aux véhicules. Encore une borne à plus de 9 % est nécessaire pour se hisser sur la rampe sommitale aménagée en 1976. Brèche rocheuse, s’insérant entre le Grand Galibier (3 229 m) et le Pic des Trois-Évêchés (3 118 m), le Galibier (2 642 m) constitue un point de passage stratégique entre les Alpes du Nord et du sud. On y admire aussi La Meije, le Mont Thabor, le massif des Écrins.
Côté sud on bascule vers le col du Lautaret, distribuant les vallées de la Guisane et de la Romanche. En contrebas, une colonne massive rend hommage à Henri Desgranges, l’instigateur du Tour de France et du mémorable passage des coureurs, ici même dès 1911. Cette légende populaire perdure, car c’est le col alpin le plus franchi par la Grande Boucle.
Côté sud on bascule vers le col du Lautaret, distribuant les vallées de la Guisane et de la Romanche. En contrebas, une colonne massive rend hommage à Henri Desgranges, l’instigateur du Tour de France et du mémorable passage des coureurs, ici même dès 1911. Cette légende populaire perdure, car c’est le col alpin le plus franchi par la Grande Boucle.
