Le Col de la Madeleine (1 993 m)
🔎 Visite virtuelle du col de la Madeleine 🔍
Trait d’union entre la Maurienne et la Tarentaise, il s’agit de la seule traversée routière du massif de la Vanoise. Flirtant avec les 2 000 mètres d’altitude, c’est une montée exigeante à presque 8 % de moyenne sur un peu plus de 19 kilomètres, soit plus de 1 500 mètres de dénivelé positif. Sa construction qui a nécessité une vingtaine d’années de travaux, se traduit par une quarantaine de virages aux courbes variées s’enroulant dans la montagne.
À l’opposé du versant montant vers le col du Glandon, en pédalant depuis La Chambre, à peine 1 km à 4,5 % suffit pour se mettre dans le rythme. Par le pont de Reverdy, on attaque d’emblée une première séquence sévère de six lacets en toisant les rapides du Bugeon, avec un pic à 10 % après La Côte (760 m). Dans la belle forêt de Pézières, les virages de Colombin ménagent une pause à 6,5 %. Le petit tunnel de la Combe du Loup annonce un nouveau passage à près de 10 %, avant un répit à 6 % pour atteindre Le Planet (1 224 m), à mi-chemin du défi. Au-dessus de L’Epalud, un belvédère permet d’admirer de curieuses cheminées de fées.
Toujours aussi rude, la route s’élève en surplomb du vallon des Pâquiers, puis traverse la station de ski de Saint-François-Longchamp (1 450 m), créée dès 1936, et le village ancestral de Lonchamp (1 650 m). Dans cette dernière partie dénudée, le soleil chauffe souvent fort avec d’interminables grands zigzags, toujours entre 7,5 et 8,5 %. Le col est situé dans un agréable vallon vert s’ouvrant entre les sommets de la Lauzière (2 829 m).et du Cheval Noir (2 832 m).
Un incomparable panorama dévoile les grands sommets des environs : Écrins, Belledonne, Mont Blanc, Grande Rousses … Utilisée par le Tour de France 2020, une variante occidentale passe par Montgellafrey, avec un premier tronçon plus ardu.