Le col de l’Iseran (2 770 m)
🔎 Visite virtuelle du col de l’Iseran 🔍
Tout au bout de la vallée de la Maurienne, à quelques tours de roues de la frontière italienne, se dresse un géant alpestre. Si l’on s’élance depuis Lanslebourg-Mont-Cenis (1 392 m), il faut compter près de 33 km d’ascension et près de 1 500 mètres de dénivellation.
Tout commence par la montée de la Madeleine (1 746 m) qui s’achève par 3,6 km à 7,5 % (dont une longue portion à plus de 10 %). Après une légère descente, on progresse sans difficulté sur le plateau de Bessans. Mais généralement, le véritable morceau de bravoure intervient au seuil de la merveilleuse bourgade authentique de Bonneval-sur-Arc (1 786 m). Comportant encore 13,5 km, ce versant méridional s’inscrit dans les grandioses espaces sauvages du parc national de la Vanoise. Malgré tout de suite 2 bornes à près de 9 %, appréciez depuis la corniche les toitures de lauzes caractéristiques de Bonneval.
Le profil s’adoucit ensuite pour rejoindre la chapelle Saint-Barthélemy (2 135 m) dans le vallon de la Lenta, où converge une myriade de ruisseaux En décrivant trois lacets, la route se cabre de nouveau pendant plus de 3 km entre 8 et 10 %, avec quelques granges typiques. Récupération entre les ponts de l’Oulietta et de la Neige.
En plein été, il n’est pas rare de voir des névés tous proches. Il faut encore s’employer, au milieu des éboulis et d’une herbe rase, pour rallier le col, toujours entre 8 et 10 %. Robustesse et sobriété, caractérisent Notre-Dame de la Toute Prudence qui veille sur les lieux depuis 1939, au pied de la Pointe des Lessières (3 043 m) et de la Pointe du Montet (3 409 m). Encore plus haut se distinguent Albaron (3 637 m), Tsanteleina (3 608 m), Grande Sassière (3 747 m), ainsi que quantité de cimes et de glaciers dépassant allégrement 3 000 mètres.
La station de ski de Val d’Isère se trouve en contrebas.